J'ai bien compris vos observations, monsieur le rapporteur, et il n'est pas question, en effet, d'opposer les citoyens qui vivent dans les métropoles à ceux qui vivent en milieu rural ; mais ce n'est pas ce que j'ai compris de l'amendement.
Étudiant, j'avais été frappé par la lecture d'un ouvrage qui s'intitulait Paris et le désert français – nous l'avons tous lu. Je ne voudrais pas qu'au fil des années, nous nous retrouvions avec les métropoles et le désert français. Cet amendement d'appel vise à ce qu'on reconnaisse que les citoyens, qu'ils vivent dans les métropoles ou dans les campagnes, ont tous les mêmes besoins, qu'il s'agisse des services publics, de la santé ou des transports.
Moi qui suis un usager régulier du train, je suis d'accord avec M. Jumel, monsieur le rapporteur. J'ai rencontré dans le train Granville-Paris – j'étais monté à Surdon – un jeune de ma connaissance qui n'avait pas d'autre choix que de se rendre à Paris pour se faire examiner par un médecin sans attendre six mois.