Madame la ministre, mes chers collègues, de quoi parlons-nous ? De 230 milliards d'euros. Ce n'est pas un détail !
Christophe Jerretie, dont chacun connaît l'expertise et l'expérience, de même que Charles de Courson, ont expliqué avec force arguments pourquoi, lorsqu'il s'agit du pilotage de 230 milliards d'euros, on a besoin d'un instrument.
Monsieur Fesneau, vous qui avez une parfaite vision de la chronologie des amendements, vous savez que nous proposerons ultérieurement l'institution d'une discussion globale des trois budgets – budget général, budget de la Sécurité sociale et budget des collectivités territoriales – , afin que l'on puisse disposer d'une vision d'ensemble.
Madame la ministre, chers collègues de La République en marche– tous les autres groupes, de même que le premier de cordée qu'est Christophe Jerretie, ayant compris la pertinence de la proposition qui est faite – , voilà l'occasion rêvée de mettre en place ce contrat de confiance, cette reconnaissance. Au cours de la législature précédente, que s'est-il passé ? Lorsqu'il y eut des économies à faire, lorsqu'il fallut trouver 13 milliards d'euros, on est allé les chercher dans les poches des collectivités territoriales, de façon aveugle.