Le terme « godillot » n'est pas approprié : certains collègues sont venus en séance car ils ont reçu des consignes de vote, ce qui est très bien.
Le présent amendement, disais-je, est très important pour les Françaises et les Français de l'étranger. Au nombre de 3,5 millions, ils font en effet rayonner notre pays dans le monde.
Par le biais de cet amendement, il s'agit de garantir la continuité du service public de l'éducation nationale à l'étranger. Cela concerne au plus haut point les écoles, collèges et lycées français, dont l'importance est considérable pour les Français établis hors du pays. Il y a une envie de France à travers le monde, et nous devons être en mesure d'y répondre.
Rappelons en effet que le réseau d'enseignement français à l'étranger rassemble, dans 137 pays, près de 500 établissements scolaires. En son sein sont scolarisés 350 000 élèves, dont les trois cinquièmes sont étrangers et les deux cinquièmes, français.
Il importe, par conséquent, de pérenniser ce réseau dynamique et de l'alimenter, afin de faire rayonner notre pays et notre culture comme il se doit.
Le Président de la République, M. Emmanuel Macron, a lui-même rappelé que l'enseignement du français sera l'une des priorités de l'action diplomatique du Gouvernement et du rayonnement de notre pays. Dans cette optique, le nombre d'élèves dans ces établissements sera doublé, ce qui permettra de développer cet outil d'influence.
Cet amendement me tient particulièrement à coeur car, outre sa valeur symbolique, il protégerait nos lycées à l'étranger. Nous ne savons pas, en effet, de quoi demain sera fait. Notre collègue Samantha Cazebonne va engager une mission en vue de réformer l'AEFE, l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger.