Je souhaitais, monsieur le président, faire ce rappel au règlement en même temps que M. Jumel, mais vous m'avez demandé de le faire après. Je ne critique absolument pas votre présidence : elle est parfaite, apaisée, et me fait beaucoup penser à celle de Claude Bartolone sous la législature précédente.
Sur l'affaire impliquant un collaborateur d'Emmanuel Macron, madame la garde des sceaux, vous avez effectivement donné une réponse d'une qualité dont chacun se réjouit. Un vrai problème n'en reste pas moins posé s'agissant des conditions d'intervention de nos forces de police à l'occasion des manifestations dont il est question. Je souhaite donc que Gérard Collomb, qui n'est en rien responsable de ce qui s'est passé, puisse éclairer notre assemblée : cela me semblerait normal.
Nous sommes en effet au coeur d'un débat sur l'organisation des pouvoirs. Dans ces conditions, le Parlement doit être pleinement informé. Si je puis me permettre, madame la garde des sceaux, nous aimerions aussi savoir si l'Élysée a saisi la justice, comme le lui impose l'article 40 du code de procédure pénale.