Vous avez très bien souligné tout à l'heure que l'on mange maintenant debout, et de manière très rapide, des produits très transformés, notamment parce que les femmes travaillent et qu'elles s'occupent un peu moins des enfants, mais vous avez également dit que c'est aussi parce que les pères ne s'en occupent pas. Le phénomène inverse que vous constatez chez vos élèves est peut-être lié au fait que les tâches sont maintenant un peu plus partagées et que l'on a davantage envie de se faire plaisir. Si nos jeunes peuvent aujourd'hui avoir une autre vision, c'est aussi parce qu'il y a un meilleur partage des tâches : les femmes enquillent de ces journées, parfois… Il faut le reconnaître, c'est un fait de société. Le fait que les hommes s'occupent davantage des enfants et qu'ils participent davantage aux repas permet aussi de revenir plus facilement autour de la table.