Cela fonctionne principalement par l'échange d'informations : nous transmettons les résultats de nos contrôles à l'ANSES, qui va éventuellement les utiliser dans ses propres analyses. Ainsi, lorsqu'on constate la présence de tel ou tel additif ou contaminant dans les produits alimentaires, nous faisons des synthèses de nos enquêtes et nous communiquons ces informations à l'ANSES, qui détermine alors si ces résultats sont utiles au regard de ses propres analyses.
Par ailleurs, comme d'autres administrations, nous participons au conseil d'administration de l'ANSES et avons donc par ce biais des contacts réguliers.
La complémentarité existe donc entre l'évaluation et la gestion du risque : l'ANSES réalise des analyses scientifiques, fait des recommandations. Ensuite, les pouvoirs publics prennent les décisions – la réglementation et sa mise en oeuvre, par le biais des contrôles.