Vous avez eu le courage et la lucidité, madame la ministre, de réformer un système qui créait de fortes inégalités – je veux parler du tirage au sort. La possibilité donnée aux universités de répondre « oui si » aux étudiants et de leur proposer des parcours personnalisés, sous la forme de stages de remise à niveau, semble aller dans la bonne direction afin de réduire le taux d'échec en L1. Néanmoins, certaines universités, telles que celles de Paris 2 Panthéon-Assas et de Poitiers, ne jouent pas toujours le jeu et invoquent un manque de moyens. Quel est votre point de vue sur les stratégies que peuvent adopter certains établissements ? Les universités ont-elles obtenu des moyens supplémentaires pour mettre en place les dispositifs dont nous parlons ?