S'il est encore trop tôt pour dresser un bilan de la mise en oeuvre de la loi ORE et de Parcoursup, force est de constater que nous avons plusieurs motifs de satisfaction. Le dispositif a fonctionné comme prévu, les pourcentages de réponses ont atteint les niveaux attendus, équivalents à ceux de l'an passé. Les lycéens se sont emparés de ce nouvel outil, comme le montre la moyenne de sept voeux enregistrés par personne ; ils ont su gérer l'attente, même difficile, et saisir les opportunités qui s'offraient à eux. Les professeurs et les proviseurs les ont remarquablement accompagnés et les professionnels de l'enseignement supérieur se sont organisés pour mettre en oeuvre cette réforme dans des délais contraints, pour orienter au mieux et créer des parcours d'accompagnement personnalisés. Dix-neuf projets dont celui de l'université de Lyon, je tiens à le dire, ont été retenus hier au titre de l'appel à projets « Nouveaux cursus à l'université » du troisième programme des investissements d'avenir (PIA 3).
Ma question porte sur l'organisation mise en place pour cet été. Nous savons que les délais de réponse ont été raccourcis dans l'intérêt de tous. Qu'en est-il de l'organisation des établissements ? Certaines inquiétudes demeurent, nous le savons. Qu'en est-il des commissions d'accès à l'enseignement supérieur ? Selon quel rythme les rectorats travailleront-ils ?