Je souhaitais compléter les propos de mon collègue Olivier Serva concernant les étudiants ultramarins. Les deux cas évoqués, celui de la jeune Guadeloupéenne dont il a parlé et celui de cette jeune Polynésienne pour laquelle le pays entier s'est ému, sont symptomatiques. Vous avez en partie répondu à ma question, mais la place des ultramarins dans les filières sélectives est un sujet sensible. C'est une des explications de la sous-représentation des ultramarins dans certains postes de la haute fonction publique. Actuellement, seul un ambassadeur en poste est ultramarin. C'est bien peu au regard des talents que l'on trouve dans ces territoires ! Un traitement particulier s'impose pour que nos concitoyens ultramarins disposent d'une réelle égalité de chances.