Je salue, monsieur le ministre d'État, l'ampleur de votre plan pour la biodiversité, et particulièrement votre engagement fort de fixer des délais pour atteindre l'objectif de zéro artificialisation nette.
L'artificialisation des sols représente la consommation d'une superficie équivalente à un département français tous les dix ans. Elle nuit à la biodiversité, aggrave les risques d'inondation, mais elle a aussi des conséquences financières importantes pour les collectivités locales, contraintes d'adapter leurs réseaux insuffisamment dimensionnés pour collecter les eaux pluviales.
Vous souhaitez imposer que les nouveaux parkings soient perméables, afin de favoriser l'infiltration des eaux dans le sol. Y aura-t-il des seuils, ou des surfaces minimales pour que cette obligation s'applique ? Au-delà de la question des parkings et des zones commerciales, qu'envisagez-vous pour encourager la perméabilisation des sols, et pour que le maximum d'eau retourne à la terre ?