Il s'agit de garantir la protection de celles et ceux qui témoigneraient à propos d'infractions terroristes ou liées à la criminalité organisée. La protection des repentis serait améliorée de deux façons : d'une part, le délit de révélation de l'identité d'emprunt d'un repenti, puni d'une peine de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende, sera étendu au fait de révéler tout élément permettant l'identification ou la localisation de l'intéressé ; d'autre part, tout repenti comparaissant devant le tribunal correctionnel ou la cour d'assises pourra demander à bénéficier du huis clos.