Devant l'émotion et les questions que suscite cette affaire, devant la gravité des faits qui remontent au 1ermai, madame la garde sceaux, monsieur le président, nous ne pouvons pas rester sans réponse. Face aux interrogations et aux inquiétudes relayées par l'ensemble des orateurs, il me paraît légitime de réunir la Conférence des présidents pour décider de la manière d'éclairer le Parlement : un membre du Gouvernement peut-il venir répondre aux questions des députés, alors que les sénateurs ont obtenu des explications il y a un instant.
Le débat montre les insuffisances de la Constitution en ce qui concerne la session extraordinaire, notamment pour la création d'une commission d'enquête.
Les questions soulevées par l'ensemble des députés sont légitimes. Pour la sérénité de nos débats, je ne peux que souscrire aux demandes exprimées, notamment par les présidents de groupe, de nous réunir et de réfléchir aux moyens d'obtenir des réponses à nos interrogations.