Demain, dès sept heures, je quitterai Paris pour me rendre à la réunion du Conseil « Justice et affaires intérieures », qui se tient à Bruxelles. Nous essaierons de travailler avec nos collègues, en particulier les Allemands et les Italiens, sur des questions que nous souhaitons faire avancer ensemble. Même si le Président de la République soutient avec vigueur la mesure dont vous parlez, vous savez qu'au sein de l'Union européenne les choses avancent lentement, en tout cas plus lentement que nous ne le voudrions.
Finalement, il faut résoudre un problème : voulons-nous rester dans l'Union ? D'autres ont choisi d'en sortir. Il faut que vous fassiez un choix, monsieur Ciotti. Je sais que cette question peut faire débat au sein de votre formation politique, mais, de notre côté, notre choix est fait : en matière d'économie, de sécurité, de lutte contre le terrorisme, nous pensons qu'il faut que la France travaille avec les autres pays européens.