Les quelques interventions de nos collègues du groupe La République en marche ont suffi à me sidérer. La situation est très grave. Nous ignorons ce qu'il s'est passé. En revanche, nous savons que le chef de cabinet adjoint du Président de la République a été placé en garde à vue pendant quarante-huit heures, qu'il sera déféré ce matin devant un juge d'instruction, qu'un employé du parti majoritaire sera déféré ce matin devant un juge d'instruction pour des faits graves : avoir frappé des opposants ! Dans quelle République, dans quelle démocratie ces faits pourraient-ils être perçus comme sans gravité ?