On sait quand commence une affaire d'État, on ne sait jamais quand ni comment elle se termine.
J'en appelle, monsieur le président, à votre sens des responsabilités. Nous sommes plongés dans le brouillard et nous ne savons pas ce qu'il s'est passé. Nous attendons dans les prochaines heures la décision de la justice. Si le chef de cabinet adjoint du Président de la République et un salarié du parti majoritaire sont mis en examen ce matin, j'espère que vous ne voudrez pas nous convaincre que ce n'est pas grave !
Et nous devrions débattre de la réforme constitutionnelle ! Il serait plus raisonnable et responsable de suspendre nos travaux quarante-huit heures, le temps de savoir ce qu'il sera décidé.
Mme Chalas nous rappelle qu'elle a été élue sur un programme : y était-il inscrit qu'un des proches collaborateurs du Président de la République et les salariés du groupe La République en marche tabasseraient les opposants dans les manifestations ?