Était-ce du déni ? Je crois surtout que vous cédez à un mouvement que, sur les bancs de tous les groupes qui existaient dans l'ancienne législature – y compris, madame, sur les bancs des non-inscrits – , vous avez souvent dénoncé : la surexploitation médiatique.
Vous avez un os à ronger, vous voulez l'exploiter jusqu'au bout et vous êtes prêts, pour cela, à bloquer l'institution parlementaire : et voilà ce qui se passe.
Comme plus grand monde ne s'intéresse à ce qui se passe dans cet hémicycle, puisque tout y est bloqué, vous vous livrez à la surenchère : « la plus grave crise de la Ve République », la « barbouzerie », les « polices parallèles ». C'est un excès dément, avec des jugements par contumace avant même que les choses ne se fassent.