Revenons aux choses sérieuses. Je rappelle quelques faits. Depuis le 2 mai, Emmanuel Macron sait que l'un des personnages centraux de l'Élysée, la veille, a frappé des manifestants. Selon l'article 40 du code pénal, il aurait dû prévenir la justice. Au lieu de cela, l'auteur des faits a été mis à pied pendant deux semaines et ce même personnage a pu continuer à gagner 10 000 euros mensuels, à avoir un appartement et une voiture de fonction, à s'occuper de la sécurité des cérémonies du 14 juillet ou de l'arrivée des Bleus, et il paraît qu'il était prêt à faire de même au Fort de Brégançon.