Souvenez-vous donc : lorsque M. Castaner a été élu délégué général d'En marche, il a été dit, nous avons lu dans toute la presse qu'il devait avoir un poste de ministre afin de disposer d'un salaire ! Nous sommes bien dans le cadre d'un emploi fictif !
Le Premier ministre, lui, en refusant de venir, fait un bras d'honneur aux députés, à notre président, à tous les groupes, au Parlement ! Ce qu'il dit, c'est qu'il n'est pas concerné, que c'est une affaire qui concerne la rive droite, c'est-à-dire Beauvau et l'Élysée.
Quant au ministre de l'intérieur, il est complètement bloqué, tétanisé, car il va être examiné par une commission d'enquête. Que le ministre de l'intérieur soit obligé de comparaître devant une commission d'enquête, ce n'est pas une mince affaire ! Vous rendez-vous compte dans quel état vous avez mis la République ?