Mesdames, messieurs les députés, non, la loi que nous vous présentons n'est pas une loi de désarmement. L'état d'urgence a correspondu à un certain état de la menace, à un certain moment de l'histoire de notre sécurité, un moment où l'on ne pensait pas qu'il puisse y avoir de menace terroriste dans notre pays. Au moment de l'affaire Merah, on aurait pu, vous auriez peut-être pu, monsieur Larrivé, formuler les mêmes mises en garde que celles que vous formulez aujourd'hui ; vous ne l'avez pas fait.