Intervention de Didier Quentin

Réunion du jeudi 5 juillet 2018 à 10h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

Je voudrais revenir sur la réflexion initiale de Jean-Louis Bourlanges à propos de la réduction de 77 % que vous nous annoncez, car je pense à l'ouvrage de Stephen Smith, qui n'est pas un auteur d'extrême droite, La Ruée vers l'Europe. Il est évident que ce problème va demeurer longtemps.

J'ai une question très précise sur les passeurs. Tout à l'heure, on a insisté sur l'importance de la sémantique, à propos du mot « populisme », et vous avez employé le mot « déportation ». Je n'hésite pas, pour ma part, à qualifier ces passeurs de négriers du vingt et unième siècle. Concrètement, qu'envisage-t-on de faire ? Vous y avez fait un peu allusion mais pourriez-vous être plus précise ?

Sur les questions économiques et financières, on nous parle toujours des réticences de certains États membres, notamment des Pays-Bas. Pouvez-vous nous préciser le fondement de la position de nos amis néerlandais ?

Vous nous avez dit que le président Macron avait abordé le sujet de l'initiative européenne d'intervention. Peut-on en savoir un peu plus ?

Vous avez aussi laissé entendre qu'un Conseil européen y serait spécialement consacré à l'innovation. On parle beaucoup de start-up nations et autres. L'Union européenne sera-t-elle à la pointe de l'innovation ?

Enfin, vous semblez dire que l'absence d'un accord représenterait la pire des hypothèses en ce qui concerne le Brexit. En quoi consisterait précisément une absence d'accord ? Quelles en seraient les conséquences ?

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