Intervention de Gérard Cherpion

Séance en hémicycle du mardi 24 juillet 2018 à 15h00
Liberté de choisir son avenir professionnel — Article 7

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Je suis à l'origine de la mesure, et je crois que l'objectif que je poursuivais a été atteint.

Nous nous rendons compte qu'il y a effectivement une pénurie de médecins du travail, même si celle-ci s'est un peu atténuée car les services de santé au travail ont pris une certaine ampleur, avec des personnels spécialisés, en particulier des infirmiers spécialisés. Toutefois, elle va de nouveau s'aggraver car très peu de jeunes médecins choisissent cette orientation, comme nous pouvons le constater dans les universités.

Qu'en est-il finalement ? Les services de santé au travail veillent à prendre soin plus particulièrement de deux catégories parmi les personnes qui travaillent : les apprentis et les personnes porteuses d'un handicap. Selon moi, il faut faire confiance à ces services pour assurer ce premier contact lors de l'accès au monde du travail, qui n'est pas, il est important de le rappeler, une visite médicale. Les personnels formés à cet effet et affectés dans ces services présentent toutes les qualités requises.

Dès lors, après avoir réétudié le problème, m'étant rendu compte qu'il y a effectivement des difficultés en matière de financement, que la pénurie touche, de manière plus large, les médecins de ville, comme vient de le relever Christophe Naegelen, et que les apprentis sont véritablement un public prioritaire pour l'EPSAT – Ensemble pour la santé au travail – , comme j'ai pu le constater depuis la première lecture, je pense que nous devons adopter l'amendement no 426 de M. Vercamer.

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