Au-delà des nombreux arguments qui ont été avancés pour critiquer ces mesures, dangereuses pour le système d'information et pour le système d'orientation du pays dans son ensemble, je voudrais souligner à nouveau les inquiétudes des personnels transférés, qui ne connaissent pas vraiment les conditions de leur transfert : vers quelles structures exactement va-t-il s'opérer ? Dans quelles conditions sociales ? Pour quelles missions ? On me dit que certains élus régionaux – en Rhône-Alpes, je crois – laissent entendre que les personnels seront au service des trente priorités définies par la région. Pour des fonctionnaires de l'État dont les missions sont définies dans leur statut, c'est un peu difficile à accepter, nous dit-on. Mais ont-ils le choix ?
Les mesures suscitent donc aussi des objections d'ordre pratique auxquelles, pour l'instant, nous n'avons pas obtenu de véritable réponse.