Cet article révise les compétences des régions en matière d'apprentissage, en renforçant le rôle des acteurs économiques dans la formation par apprentissage. Ainsi, en cohérence avec l'article 11, il exclut les formations professionnelles initiales en apprentissage de la liste des formations régies par la carte régionale des formations professionnelles initiales.
Je souhaite appeler l'attention sur quelques apports qui favorisent la relation entre l'école et l'entreprise. Ainsi, dans sa partie consacrée aux jeunes, la signature de conventions entre les centres de formation d'apprentis et les lycées professionnels a été rendue possible, tout comme la mutualisation de plateaux techniques entre ces derniers.
Cette amélioration portée au texte initial vise à favoriser le passage d'une formation à l'autre et à créer des liens et des partenariats, qui favoriseront la réussite de nos jeunes, en permettant une véritable porosité entre les formations, les lycées professionnels et les CFA. Les acteurs du terrain, des proviseurs de lycées aux directeurs de CFA, avaient demandé à ne plus être en concurrence sur certains territoires, tout en continuant d'offrir un large panel d'offres de formations, selon des modalités différentes, favorisant la réussite et la persévérance scolaire.
De même, nous avons rendu obligatoire l'inscription des actions de formation professionnelle à l'intention des personnes en situation de handicap au contrat de plan régional de développement des formations et de l'orientation professionnelles – CPRDFOP – , afin de favoriser l'insertion ou la réinsertion de ces personnes en milieu ordinaire. L'inclusion est un item transversal de notre projet. Une fois de plus, nous nous donnons les moyens, en inscrivant dans tous nos textes de loi que l'accessibilité et l'inclusion des personnes en situation de handicap n'est pas infaisable. Nous le faisons, car nous en avons la volonté.
Chers collègues, vous comprendrez donc pourquoi nous ne souhaitons ni supprimer cet article, ni le modifier.