Il est dans la continuité des propos que j'ai tenus hier.
Vous n'avez pas entendu la nécessité de laisser le multi-professionnel, en particulier l'UDES – Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire – , qui regroupe les employeurs associatifs, coopératifs et bien d'autres, siéger dans les comités régionaux. Ici, nous proposons de remonter d'une strate – j'ai entendu votre argumentation ! – et de garantir leur présence dans France compétences, qui sera un organe décisionnaire. Ils représentent 2,3 millions de salariés et vingt-six branches.
Les dispositions proposées ne remettent pas en question les règles de la représentativité au conseil d'administration de France compétences. Ajouter le mot « multi-professionnel » consiste simplement à en élargir le spectre, en permettant la prise en compte de la réalité des territoires et de la transition entre phases de vie.
Soutenir la vision dont procède l'économie sociale et solidaire ainsi que la représentation du monde multi-professionnel, c'est prendre en considération une économie un brin différente, vertueuse, et qui doit être soutenue. Tel est l'esprit dont procède l'amendement : élargir le spectre afin d'assurer, ce qui n'est plus possible au niveau régional, la représentation du monde multi-professionnel, et notamment celle de l'économie sociale et solidaire.