Le nouveau monde de l'immigration massive et anarchique a révélé à nos compatriotes que l'immense majorité des demandeurs d'asile arrivés clandestinement sur notre territoire, donc illégalement – sans droits ni titre – , étaient non pas des réfugiés de guerre, mais des immigrés économiques en quête de prestations sociales avantageuses octroyées par l'État français.
Une autre révélation concerne les prétendus mineurs isolés, qui sont de plus en plus nombreux à franchir nos frontières : ils étaient 2 500 en 2005, ils seraient aujourd'hui plus de 18 000, selon des estimations basses. Ces mineurs isolés représentent un coût colossal pour la collectivité, en particulier au titre de l'aide sociale à l'enfance gérée par les départements – près de 60 000 euros par mineur, soit 2 milliards pour l'année 2017. Originaires de Guinée ou d'autres pays d'Afrique subsaharienne, ils sont pour 90 % d'entre eux de jeunes hommes qui bien souvent ne sont pas mineurs.
Avec ces faux réfugiés de guerre et ces faux mineurs, nous subissons un véritable business de l'immigration : les migrants s'adonnent au benchmarking, selon l'expression tout à fait pertinente du ministre d'État.
L'amendement vise à supprimer l'alinéa 12, qui prévoit la possibilité pour certaines familles d'envoyer chez nous leurs enfants, mineurs ou non, pour ensuite bénéficier de la protection subsidiaire. C'est un argument de bon sens que chacun peut entendre.