Il y a un an, avec les États généraux de l'alimentation, vous avez suscité beaucoup d'espoirs ; aujourd'hui, il y a beaucoup de déception. Ce texte permettra-t-il de donner aux agriculteurs un revenu décent ? Je ne le pense pas. Permettra-t-il à l'agriculture française de retrouver sa première place en Europe ? Je ne le crois pas.
Monsieur le ministre, l'amendement relatif aux centrales d'achat, que le Gouvernement a défendu dans l'hémicycle, n'a convaincu absolument personne. Évoluerez-vous enfin sur ce sujet, et remettrez-vous en cause le pouvoir et la puissance d'achat de ces centrales ? Regardons la réalité en face : si vous ne faites rien à ce sujet, tous les mécanismes que vous mettez en place ne serviront à rien !
Où en êtes-vous des négociations sur le budget de la politique agricole commune (PAC) ? S'agissant de la question du revenu décent des agriculteurs, à Paris, vous proposez une loi qui ne servira à rien, sauf à nous amuser pendant qu'à Bruxelles, on accepte des reculs du budget de la PAC. Ce n'est pas admissible pour nos agriculteurs.