Une chose est claire depuis que nous avons commencé l'examen des amendements : il manque des OP et des AOP qui couvriraient l'essentiel du territoire. C'est un élément essentiel au dispositif. Tant que nous n'aurons pas ces grandes AOP, les problèmes qu'évoque M. Thierry Benoit constitueront de véritables distorsions de concurrence et des handicaps.
La situation est tout de même « surréaliste » : face à une capacité de livraison partielle – je ne parle pas du lait –, nous avons des coopératives qui renâclent à assurer la collecte.
Tant que nous n'aurons pas de grandes AOP capables d'assurer une péréquation, et d'apporter une garantie de prix lié à un contexte, commun et mutualisé, nous n'y arriverons pas.
Une grande politique fondée sur le premier et le deuxième pilier de la PAC, aidant et facilitant la constitution des OP, et le relèvement des seuils, auraient été des mesures parfaitement à notre portée. Elles auraient pour le moins pu être annoncées par le Gouvernement et la majorité.