Je pense que ce sujet reviendra à l'ordre du jour. Lorsque les organisations de producteurs seront pleinement consacrées, elles pourront lancer une consultation pour trouver une entreprise qui collecte, à laquelle elles désigneront ensuite l'industriel chez qui elle doit effectuer la livraison, en vue de la fabrication de tel ou tel produit. Tel est précisément le sens de l'amendement.
Aujourd'hui, il y a des accords de collecte entre les industriels : on va chez un agriculteur et on ne sait pas d'où vient le lait, puisque la citerne est anonyme. Mais je suis persuadé que nous allons aller de plus en plus vers des collectes différenciées à l'avenir. Puisque nous voulons rendre leur souveraineté aux agriculteurs, et notamment aux producteurs laitiers, nous devons les engager à s'organiser et à lancer leurs propres consultations. Car la collecte est une chose et la transformation en est une autre.