Cet amendement d'appel, que je n'ai pu déposer sur un autre article à cause de la règle de l'entonnoir, concerne un sujet local : les dialectes utilisés pas des personnes interpellées, en particulier dans le Calaisis, après avoir commis des actes répréhensibles, comme des attaques de policiers ou de CRS, puis relâchées lorsqu'elles invoquent le fait de parler une langue qui n'est pas la langue officielle de leur pays d'origine – l'Éthiopie ou l'Érythrée, par exemple – , mais un dialecte local parlé par 150 ou 200 locuteurs dans le monde, si bien que la justice est contrainte de les relâcher et ne peut les condamner à la juste sanction qu'elles méritent.
Le cas s'est présenté, par exemple, avec le dialecte éthiopien du konso et le dialecte érythréen du kunama. Ce phénomène, hélas de plus en plus fréquent, crée une forme d'impunité pour les migrants qui, le long des côtes de la Manche et de la mer du Nord, continuent de défier les forces de l'ordre et l'État.
Il s'agit, je le répète, d'un amendement d'appel. S'il n'a pas forcément de lien direct avec ce dont nous parlons, l'objectif, à travers lui, est d'évoquer le sujet, très grave et d'une ampleur croissante.