Mesdames et messieurs les députés, je comprends les réflexions de certains de vos collègues : en effet, lorsque l'on touche au droit du sol, même pour un territoire comme Mayotte, il faut le faire avec précaution, afin d'éviter toute généralisation, demain, de la remise en cause du droit du sol.
Mais qui peut ici nier que la situation de Mayotte est particulière ? Tout à l'heure, votre collègue Mansour Kamardine a rappelé les chiffres ; tous les jours, nous demandons quotidiennement aux Comores de reprendre un certain nombre de leurs ressortissants qui se trouvent à Mayotte en situation irrégulière, mais le pays refuse. Nous sommes dans une situation difficile, et d'autant plus difficile que les Comores traversent une crise grave : il y aura, dimanche prochain, un référendum constitutionnel. Les règles seront plus compliquées encore.