En entendant mes collègues du groupe LR, je me souvenais de cette phrase du colonel MacArthur : « les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard » – avoir su trop tard, avoir compris trop tard, avoir agi trop tard. J'espère que, pour Mayotte, il n'est pas trop tard. Les solutions proposées aujourd'hui sont mieux que rien, si je puis dire, mais elles ne seront pas assez efficaces compte tenu de l'aggravation de la situation depuis une bonne quinzaine d'années déjà.
Les conditions sanitaires sont effrayantes – allez à Mayotte voir de vous-même, chers collègues. Les Mahorais sont submergés – vous refusez d'en parler – par une violence terrifiante, à tel point qu'un couvre-feu est instauré : à partir d'une certaine heure, les femmes ne sortent plus – je n'ai pas entendu Mme Schiappa s'en émouvoir – et beaucoup d'hommes non plus d'ailleurs. Les pouvoirs publics sont noyés sous le nombre tout à fait spectaculaire de clandestins.
Nous proposons la suppression pure et simple du droit du sol.