Je suis heureuse d'entendre le ministre d'État nous dire qu'il travaille sur cette question et que M. Emmanuel Macron y travaille également auprès des autres chefs d'État. Lorsqu'on visite les centres de rétention administrative, et ce n'est pas moi qui vous l'apprendrai, monsieur le ministre d'État, on s'aperçoit que c'est l'une des revendications principales des fonctionnaires de police. Ils nous disent qu'ils perdent un temps fou à aller au consulat avec les personnes en rétention. Comme la nationalité de ces personnes n'est pas toujours certaine, ils sont obligés de se rendre dans différents consulats. Ces voyages prennent beaucoup de temps aux fonctionnaires de police et coûtent beaucoup d'agent à l'État français. L'une de leurs revendications principales, je le répète, est de faire en sorte qu'un effort important soit fait au niveau diplomatique.
Vous nous dites, monsieur le ministre d'État, que vous êtes en train de travailler sur ce sujet, et je n'ai aucune raison de ne pas vous croire. Je pense que c'est vraiment l'une des solutions à creuser pour régler ce problème dans les années à venir.