Il n'est pas le seul. Les procès intentés à Pierre-Alain Mannoni, à Martine Leandri et aux nombreux autres citoyens solidaires nous rappellent qu'il est indispensable que la loi soit modifiée afin de protéger réellement les actions humanitaires. Il est vrai qu'en fonction de leur lieu d'habitation, certains citoyens sont plus confrontés que d'autres à cette question : quand ils vivent dans la vallée de la Roya, par exemple, ils sont davantage tentés d'apporter aux migrants une aide humanitaire directe que les habitants de ma circonscription du nord des Hauts-de-Seine. À nos yeux, ces personnes sont des défenseurs des droits humains et, disons-le, pour certains, des héros et des héroïnes.