Je ne reviendrai pas sur l'énumération des actions menées par les groupes. J'évoquerai le consommateur.
Le consommateur a perdu confiance dans la qualité des produits qu'il achète. Outre les doutes, il apparaît parfois un certain fatalisme.
Comment le consommateur oriente actuellement sa consommation ? Il achète de plus en plus de produits bios et de produits « sans », des produits de proximité – il fait davantage confiance aux cultivateurs des champs proches de chez eux que ceux plus lointains. Nous voyons également se développer de nouvelles formes de distribution : associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP), circuits courts, achats à la ferme. Tel est le constat que nous pouvons poser aujourd'hui, après une réflexion menée depuis 2008.