Concernant la promotion, le prix est l'élément déclencheur d'achat ; on peut tout faire, on n'ira pas contre.
Alors que la part des dépenses alimentaires dans le budget des ménages était naguère d'environ 15 % voire 16 %, elle tourne aujourd'hui autour de 12 %. À l'inverse, la part de nos promotions, qui était de 12 % ou 13 %, sera bientôt de 18 % ou 20 %. Ces promotions sont réalisées à l'initiative des distributeurs, à la demande des consommateurs, mais également à l'initiative des industriels qui ont besoin, de temps en temps, d'écouler des volumes.
Le poids de ces promotions n'a jamais été aussi fort qu'aujourd'hui. Je suis responsable de deux points de vente, je puis vous affirmer que c'est phénoménal. Comment allons-nous pouvoir, tous ensemble, limiter ces promotions ? Je n'ai pas de réponse à cette question, et elle concernera certainement la génération suivante, car celle-ci n'imagine pas qu'elles s'arrêtent.