Vous avez parlé du maintien des services de proximité. Je pense que c'est important ; pour ma part, j'apprécie grandement les contacts que nous avons avec la Banque de France au plan local. J'ai rencontré le directeur départemental, la semaine dernière, je rencontre l'intersyndicale vendredi. Je pense que les contacts sont très utiles à l'exercice de notre mandat. À l'occasion de ces contacts, j'ai constaté une baisse, à la fois en stock et en flux, des dossiers de surendettement, ce qui assez satisfaisant. Les effets bénéfiques de la loi « Hamon » se font ressentir également dans mon département. Est-ce le cas dans toute la France ?
Nous avons apprécié le rôle de la Banque de France dans le conseil aux entreprises, qui pèche toutefois par un défaut d'anticipation dans ses contacts. Le directeur local nous demande de participer à cette information de prévention auprès des entreprises, mais ce n'est pas toujours facile pour nous. Les entrepreneurs viennent à notre rencontre quand la situation est déjà compromise. Qu'avez-vous envisagé pour que les chefs d'entreprise en difficulté puissent facilement et sans crainte prendre conseil auprès de vos services ?