De votre déclaration, monsieur le directeur, je retiens donc qu'elle contredit celle du Président de la République, faite par l'intermédiaire de son porte-parole, selon laquelle M. Benalla et M. Crase bénéficiaient d'une autorisation. En tant que co-rapporteur, je réitère donc mon souhait que notre commission entende dans les meilleurs délais M. Bruno-Roger Petit, porte-parole du Président de la République, afin de comprendre en fonction de quels éléments factuels il a pu déclarer au nom du Président de la République que M. Benalla et M. Crase, le premier étant adjoint au chef de cabinet du Président de la République, le second employé du parti La République en Marche et collaborateur occasionnel du commandement militaire de l'Élysée, pouvaient bénéficier d'une autorisation.