Lors de son audition, M. le préfet a parlé de « copinages malsains » pour évoquer la nature de la relation entre M. Benalla et les trois policiers mis en examen, dont M. Simonin, votre « n – 1 ». Il semblerait que, compte tenu de leurs fonctions, M. Benalla et M. Simonin travaillaient en étroite proximité. Pour qualifier leurs relations, reprendriez-vous l'expression de M. le préfet de « copinages malsains » ?
Par ailleurs, il semble qu'il y ait eu un certain nombre de dysfonctionnements de vos services intégrés à la préfecture. Vous dites que ni le préfet, ni vous-même, ni votre chef d'état-major n'étiez informés de la présence de M. Benalla – avec qui vous dites avoir l'habitude de travailler. Qu'est-ce qui explique que, le 1er mai, vous n'ayez pas été informé de sa présence ? Selon vous, M. Simonin ne vous a fait remonter aucune information ce soir-là, agissant sans vous aviser de quoi que ce soit : cela pourrait-il s'expliquer par les mauvaises relations – pour ne pas dire les relations exécrables, comme j'ai pu le lire –, que vous entretenez avec lui ?
Enfin, monsieur le directeur, avec le recul, estimez-vous avoir correctement géré votre service, le 1er mai et les jours qui ont immédiatement suivi ?