Les faits ont immédiatement été portés à la connaissance de l'autorité hiérarchique de M. Benalla, qui a pris des sanctions sur-le-champ – ce que je n'ai su que très récemment. À aucun moment, ni le DOPC que je suis, ni ses collaborateurs, n'ont été avisés de sanctions prises à l'encontre de M. Benalla. Si j'avais croisé M. Benalla au cours d'un déplacement du Président de la République – ce qui ne me semble pas avoir été le cas avant le transfert des cendres de Simone Veil au Panthéon –, je n'aurais jamais imaginé qu'il avait fait l'objet d'une mesure de suspension par la Présidence de la République. L'autorité administrative ayant été avisée, je n'avais pas à me prononcer sur le fait que M. Benalla ait été maintenu intégralement ou partiellement dans ses fonctions.