Aucune autorisation n'a été demandée au préfet de police, qui n'en a accordé aucune. Je constate – c'est un fait porté à la connaissance de la justice – que M. Benalla est arrivé dans des conditions matérielles organisées entre lui et le contrôleur général Simonin. J'ignore la nature précise des rapports personnels qu'entretiennent Laurent Simonin et Alexandre Benalla car, par définition, je n'ai pas vocation à intervenir dans les relations interpersonnelles des uns et des autres.
À ma connaissance, en aucun cas M. Benalla ne s'est présenté comme chargé de la sécurité du Président de la République. En revanche, il est clair, net et patent qu'il se présentait comme adjoint du chef de cabinet du Président de la République et qu'à ce titre, les demandes qu'il formulait – en matière de sécurité ou de protocole, par exemple – étaient perçues comme des souhaits émanant du cabinet du Président de la République.