Il faudra peut-être que M. Simonin s'en explique devant l'inspection générale des services. Il m'a dit : M. Benalla s'est prévalu de toutes les autorisations de l'Élysée – j'imagine qu'il s'agit d'un blanc-seing hiérarchique – et du cabinet du préfet de police ; et M. Benalla a peut-être même ajouté, je ne sais pas, qu'il avait une autorisation de la DOPC... Reste que la DOPC n'a pas vocation à donner des autorisations, et qu'elle n'a donc pu en délivrer une à M. Benalla. M. Simonin ne s'est-il pas méfié, a-t-il péché par excès de légèreté, n'a-t-il pas vérifié ces autorisations ? En tout état de cause, il eût dû le faire et pour cela informer son supérieur hiérarchique et moi-même qui nous seuls avions la possibilité de vérifier auprès du cabinet du préfet de police que M. Benalla bénéficiait d'une autorisation du préfet de police.