Merci, monsieur Gibelin, pour vos réponses très claires, ce qui change de celles que nous avons eues ce matin.
Le préfet de police a parlé tout à l'heure de « copinages malsains ». Il est vrai qu'on voit peu à peu se dessiner une galaxie de personnages : d'abord, apparemment, une bande de copains, composée de deux, puis trois, puis quatre personnes… mais qui semble s'élargir ensuite à un groupe un peu plus structuré. Il est question de la fameuse radio – vous avez précisé que si elle a été utilisée, c'était sur un autre canal que le vôtre – que M. Benalla a pu se procurer grâce à une cinquième ou une sixième personne. Dans ce groupe, je relève les noms de MM. Mizerski, Crase, Benalla, Simonin – dont vous avez au moins salué les états de service, ce qui est honorable de votre part étant donné les circonstances. Vous nous expliquez que ce dernier fait partie d'agents sérieux qui, dans un contexte très tendu, ne pourraient prendre la décision qu'on sait simplement pour faire plaisir à quelqu'un, parce que c'est un ami et qu'il faut plus que l'aura élyséenne pour qu'ils autorisent M. Benalla sans que leurs supérieurs hiérarchiques soient au courant.
J'ai donc l'impression qu'au-delà du copinage apparaît un système un tant soit peu organisé. La mise en cohérence…