Il se trouve que je suis à l'origine de l'amendement à la loi de 2016 qui a donné lieu à l'expérimentation de l'usage des caméras mobiles par les policiers municipaux. J'étais d'ailleurs un peu isolé au sein de la majorité d'alors et ce sont les groupes de l'opposition qui m'ont soutenu.
Nous avions fait remonter du terrain toute une série de demandes et la question s'était déjà posée. En réalité, les policiers municipaux ne sont pas demandeurs d'un tel assouplissement, même après ces deux années d'expérimentation. Je partage l'avis de la rapporteure : il faut maintenir l'équilibre établi en 2016 que deux ans d'expérimentation sur le terrain n'ont fait que confirmer. Il est désormais prouvé que ce dispositif est très opérationnel et qu'il tient pleinement compte des réalités du terrain.