Notre amendement CE177 est d'inspiration identique. J'entends les arguments du rapporteur, il est vrai que les agriculteurs ont parfois intérêt à vendre à perte, mais j'aimerais comprendre la logique qui pousse à brader le fruit de leur travail. Je prends, par ailleurs, acte des propos du ministre qui ne souhaite pas garantir aux agriculteurs que le travail soit a minima rémunéré à hauteur des frais qu'ils engagent. Il serait regrettable que la loi ne puisse pas interdire d'acheter à perte le travail des agriculteurs.
Cela nous ramène au débat précédent portant sur l'identité de celui qui doit former les prix, l'interprofession ou l'Observatoire. Peu importe qui fabrique la cartouche, puisque ce sont toujours les mêmes qui ont le fusil en main…