Il faut donc que la formulation soit très précise, parce que quelqu'un de peu scrupuleux pourrait dire qu'il prend 20 % des 50 %, soit 10 % du total. C'est pourquoi je proposais pour ma part un taux de 40 %, de produits bio afin que 20 % de la totalité soit bien du bio. Cela peut paraître anecdotique, mais je pense que c'est important si l'on veut vraiment que les ambitions se concrétisent.
L'amendement du rapporteur vise à promouvoir l'alimentation biologique pour le bien-être de ceux qui mangent dans les restaurants collectifs. Il nous paraît important de se prémunir du risque de voir un gestionnaire acheter des produits les plus chers, par exemple de la viande de porc bio, ce qui nécessite de se fournir dans les pays scandinaves car il y en a peu en France. Cela ne favoriserait donc pas notre agriculture bio nationale. Éviter de parler de pourcentages « en valeur » permet d'introduire des volumes dans la restauration collective et – cela nous paraît essentiel pour le bien manger et le bien produire – d'appuyer la dynamique des projets alimentaires territoriaux.