Si l'on peut souscrire à cette vision à moyen terme de parvenir à 50 % de produits de qualité supérieure servis en restauration collective, mon collègue M. Jérôme Nury qui vient de rejoindre l'hémicycle et moi-même souhaiterions donner plus de temps aux restaurants collectifs et aux collectivités pour atteindre cet objectif, car dans certaines parties du territoire les filières sont encore insuffisamment organisées et on risque de favoriser les produits bio d'importation et non les filières françaises qui, si j'en crois le texte, doivent l'être. En tout cas, c'est ce qui est recherché dans ce projet de loi en général.