Le Gouvernement est pleinement mobilisé sur ce dossier : nous menons une action au niveau européen pour faire émerger une approche cohérente et ambitieuse en ce qui concerne les perturbateurs endocriniens. Sur le sujet plus particulier des contenants en plastique, je souhaite une évolution par étapes. C'est pourquoi je suis favorable à ce que l'on mène, dès la promulgation de la loi, une expérimentation dans des collectivités volontaires – on pourrait d'ailleurs inciter certaines collectivités à participer. Nous suivrons ce qui sera fait. Cela permettra d'obtenir les données nécessaires en matière d'évaluation scientifique, notamment à propos de l'exposition à certains perturbateurs endocriniens dont on suspecte la migration depuis certaines matières plastiques vers les produits alimentaires. Cela permettra aussi de mesurer les surcoûts en matière d'approvisionnement, de logistique et d'organisation dans les services de restauration : une politique de substitution du plastique faisant appel à des contenants en verre ou en inox entraîne, en effet, des changements assez lourds pour les gestionnaires des services de restauration scolaire. Par conséquent, je suis favorable aux amendements CE494 et CE496, qui rétabliront le principe d'une expérimentation, et défavorable aux autres.