L'amendement CE255 vise à affirmer le principe de réciprocité énoncé à l'alinéa 9 du présent article, en exigeant que toute viande entrant sur le marché européen respecte les mêmes normes de production que celles imposées aux producteurs européens.
En effet, les accords de libre-échange en voie de ratification ou en cours de négociation, notamment le CETA et le projet d'accord avec le Mercosur, prévoient l'ouverture du marché communautaire à plusieurs centaines de milliers de tonnes de viandes issues de bovins ou de porcins non tracés, engraissés aux farines animales ou aux antibiotiques.
Ces pratiques, qui sont strictement interdites au sein de l'Union européenne, ne font aujourd'hui l'objet d'aucune restriction aux importations ; c'est dire à quel point il est nécessaire d'adopter cet amendement.
L'amendement CE430 a le même objet.