Vous avez accepté d'adopter le principe de stratégie nationale de biocontrôle en première lecture. Par les trois amendements que nous défendons, nous voulons apporter des précisions sur ce qu'elle recouvre.
Dans l'amendement CE317, nous insistons sur le fait que le développement des produits de biocontrôle doit s'appuyer sur la dynamique de l'agriculture biologique et sur le dispositif de certification d'économie de produits phytopharmaceutiques. L'utilisation de produits de biocontrôle n'implique pas forcément pour l'instant d'être homologué « Agriculture biologique » ou d'être éligible au dispositif des CEPP. L'accélération du déploiement de la stratégie nationale serait une chance pour l'industrie du biocontrôle, qu'il s'agisse de start-up ou de filiales de multinationales. Les solutions de biocontrôle, qui représentent aujourd'hui un traitement sur sept, ont vocation à s'étendre jusqu'à un traitement sur cinq, voire un sur quatre.