Cet article a le mérite de mettre l'accent sur les débouchés qui peuvent se présenter aux agriculteurs : les résidus de mélasse de betterave peuvent être utilisés pour les biocarburants, de même de l'amidon dans le cas du blé. Les dispositifs fiscaux, que vous évoquez, sont insuffisants. La part de 7 % des biocarburants dans la consommation d'énergie des transports intègre, qui plus est, l'huile de palme, au détriment de la filière sucre, de l'éthanol issu de la mélasse de betterave, et de l'huile de colza. Votre argument ne me satisfait pas, Monsieur le ministre, à moins que nous ayons un vrai débat sur les dispositifs fiscaux dont vous parlez, lors de l'élaboration du projet de loi de finances. Une mission d'information, visant à étudier les freins à la transition énergétique, doit s'installer cet après-midi et elle abordera la question des biocarburants.